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Les tableaux font partie intégrante des objets les plus convoités au monde. Leurs prix grimpent et les records de vente ne cessent d'être battus, notamment dans les grandes structures d'enchères. Découvrez les tableaux les plus chers au monde.
Le Salvador Mundi, Léonard de Vinci (vers 1500) : 450 millions de dollars
Le Salvador Mundi est l'œuvre d'art la plus coûteuse jamais vendue au monde. Il s'agit d'une peinture sur bois de noyer de 65×45 cm symbolisant le Christ rédempteur, lire l'article complet pour en savoir plus. La toile est attribuée à Léonard de Vinci et a connu un parcours extraordinaire. Le tableau a fait objet d'une véritable polémique entre les experts. Certains prétendent que l'œuvre aurait été réalisée par les collaborateurs du maître italien. D'autres affirment le contraire. Voilà pourquoi le Salvador Mundi (ou tout simplement le Sauveur du Monde) n'a jamais été validé avec précision.
Quand te maries-tu ? Paul Gauguin (1892) : 300 millions de dollars
En deuxième position vient cette peinture exécutée par Paul Gauguin durant son séjour en Polynésie française. L'œuvre a fait partie de la collection d'art de l'industrie suisse Rudolf Staechelin. Ensuite, elle a été prise par l'émir du Qatar en 2015. En ce moment, son prix d'achat s'élevait à 300 millions de dollars. Cette somme donne à réfléchir dans la mesure où le même tableau avait été vendu pour 7 francs. Ceci s'est passé après le décès de l'artiste en 1903. Pourtant, il figure aujourd'hui parmi les œuvres les plus coûteuses du monde entier. Par ailleurs, il est à noter que l'œuvre dénommée Interchange de Willem de Kooning vaut également le même prix. Cela fait d'elle la deuxième toile la plus onéreuse au monde.
Les joueurs de cartes de l'artiste Paul Cézanne (1892) : 250 millions de dollars
Cette toile qui coûte aussi une fortune fait partie de cette sélection des tableaux les plus chers. L'artiste (Paul Cézanne) a confectionné cinq (05) différentes versions de l'œuvre, entre 1890 et 1895. Ici, l'ambiance, le nombre de sujets et le décor varient en fonction de la toile concernée. Les reprises sont exposées au musée d'Orsay, au Métropolitain Muséum de New York, à la fondation Barnes de Philadelphie et à la fondation Courteau de Londres. Cette œuvre a été octroyée par les héritiers de l'armateur grec (George Embiricos) à la famille royale du Qatar en 2011.